"La culture du rendez-vous, c'est fini", a déclaré dimanche la journaliste Janet McIntyre à la télévision publique néo-zélandaise.

Pour comprendre, il faut remonter un peu.
Durex rend en 2007 les résultats annuels de sa grande enquête sur la sexualité mondiale.
Et la Nouvelle-Zélande découvre la surprise effarante : les Néo-Zélandaises sont les femmes au monde qui ont le plus de partenaires sexuels, une bonne vingtaine.
Deux fois plus que les Anglaises et les Australiennes, trois fois plus que la moyenne des pays représentés (sept partenaires).
Dans une émission spécialement consacrée à ces débauchées du nouveau millénaire, tous les témoins, de jolies vingtenaires, avouent que leur tactique est toujours la même : boire jusqu'à plus soif et harceler un homme afin d'obtenir satisfaction. S'il est un mauvais coup, il ne revient pas en deuxième semaine.
Et le Sunday Times local d'en rajouter une bonne couche en révélant un autre sondage : 30% des 5 000 hommes interrogés avoueraient qu'ils avaient subi des pressions pour coucher OU qu'ils avaient fait l'amour sans le vouloir.
Des hommes ou des femmes Néo-Zélandais, je ne sais si les premiers sont trop prudes ou les secondes sont trop harceleuses. En tout cas, une chose est sûre : qu'on soit homme ou femme, on est jamais contents.